Luc perdait de plus en plus espoir, sans toutefois baisser les bras. «J’ai décidé de faire une maîtrise, puis un doctorat pour retarder mon entrée sur le marché du travail, car je savais que cela mettrait définitivement fin à mon rêve», se remémore-t-il. Il a continué de s’affairer à percer dans le métier quand, un beau matin, il a reçu le courriel qui allait tout changer: Téléfiction, une maison de production montréalaise, était à la recherche d’un magicien pour un projet de série télé qu’elle était en train de développer.
«C’était vraiment la chance que j’attendais depuis toujours. Je me disais que c’était là que ça allait passer ou casser. J’ai fait l’audition, mais j’en suis ressorti avec un mauvais pressentiment; je trouvais que la réaction des juges avait été plutôt mitigée, se souvient Luc. Je me suis résigné à l’idée que je ne serais jamais magicien, mais qu’au moins, j’avais tout essayé.»
Le lendemain, à sa grande surprise, il a reçu un appel lui annonçant qu’un autre candidat et lui avaient été retenus parmi 25 personnes pour la deuxième audition. «À ce moment-là, c’est comme si j’avais su que j’allais l’avoir, et en effet, c’est moi qu’ils ont fini par choisir.» En mai 2009, l’émission Comme par magie était diffusée sur les ondes d'ARTV, lançant du même coup la carrière de Luc.