10 films québécois qui ont fracassé le box-office

10 films québécois qui ont fracassé le box-office

23 juin 2020

Le cinéma québécois regorge de chefs d’oeuvres qui ont marqué notre inconscient collectif. De Jean-Marc Vallée à Denys Arcand, notre cinéma rayonne tant chez nous qu’à l’international. Le talent d’ici n’est plus à prouver. À l’occasion de la Fête nationale du Québec, nous vous proposons de revisiter quelques longs-métrages que l’on aime voir et revoir! 
 

Bon cop, bad cop (Érik Canuel, 2006)

Érik Canuel frappe fort en 2006 avec Bon cop, bad cop. Film entièrement bilingue, il raconte l’histoire de deux policiers, un Québécois et un Ontarien, incarnés respectivement par Patrick Huard et Colm Feor. De leur rivalité naitra une amitié improbable. Bon cap, bad cap est encore à ce jour le plus grand succès commercial au box-office québécois avec des recettes de près de 9 millions de dollars. La suite est parue en 2017. 

 

 

C.R.A.Z.Y  (Jean-Marc Vallée, 2005)

Drame qui va marquer l’imaginaire québécois. En 2005, le réalisateur nous offre C.R.A.Z.Y, mettant en vedette Marc-André Grondin et Michel Côté. Dans un Québec des années 1970, le film nous raconte la relation houleuse entre un adolescent qui découvre sa sexualité et son père plutôt conservateur. Avec ses 6 millions de dollars au box-office, C.R.A.Z.Y est un succès tant populaire que critique. Il récolte douze prix au Gala Québec-cinéma et dix prix Génie.

 

Le déclin de l’empire américain (Denys Arcand, 1986)

La réputation de Denys Arcand n’est plus à faire. Véritable film culte, Le déclin de l’empire américain est probablement l’oeuvre cinématographique québécoise la plus connue au monde. Cette comédie dramatique raconte l’histoire d’un groupe d’amis universitaires se retrouve pour  un weekend dans un chalet. Les hommes et les femmes, séparément, discutent de leur vie, particulièrement de leur vie sexuelle. Le film est un succès tant au Québec qu’à l’international, notamment en France.

 

Mommy (Xavier Dolan, 2014)

À ce jour, Mommy est toujours considéré comme l’oeuvre phare de Xavier Dolan. Au Festival de Cannes en 2014, le réalisateur repart couronné du prix du jury. Le film est récompensé tant ici qu’ailleurs dans le monde. La relation à la fois tendre et houleuse entre Diane (Anne Dorval) et son fils Steeve (Antoine Olivier Pilon) marque l’imaginaire. Un chef d’oeuvre à voir et à revoir!

 

Les invasions barbares  (Denys Arcand, 2003)

Il s’agit du seul film québécois ayant remporté l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Parmi ses autres récompenses, le César du meilleur film en France. La suite du Déclin de l’empire américain est toujours aujourd’hui le film ayant été le plus récompensé de l’histoire du cinéma québécois.

 


 

Incendies (Denis Villeneuve, 2010)

Cette sublime adaptation de la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad a ouvert bien des portes internationales au réalisateur Denis Villeneuve avec notamment une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur film en langue étrangère. Mettant en vedette Mélissa Désormeaux-Poulin et Maxime Gaudette, Incendies est un puissant drame familial qui ne nous laisse pas indemnes.


 

Polytechnique  (Denis Villeneuve, 2009)

Denis Villeneuve a su, en 2009, mettre en scène l’un des drames les plus marquants et sordides de l’histoire du Québec. En toute sobriété, en noir et blanc, Polytechnique raconte le féminicide qui a eu lieu à l’école Polytechnique en décembre 1989, où 14 jeunes femmes ont été assassiné par un tireur fou. Mettant en vedette Maxime Gaudette, Karine Vanasse et Évelyne Brochu, le film a enregistré 1,6 million de dollars au box-office. Une oeuvre difficile, mais nécessaire.

 

La grande séduction (Jean-François Pouliot, 2003)

Une savoureuse comédie qui se déroule à Sainte-Marie-la-Mauderne, petit village québécois uniquement accessible par la voie des airs. Les joyeux habitants tenteront de séduire un jeune médecin pour qu’il y habite. tournée dans le véritable village de Harrington Harbour, ce désormais classique met en vedette Raymond Bouchard, Benoît Brière et David Boutin. Il y eut par la suite trois adaptations du film : une version canadienne-anglaise, française et italienne. En tout, des recettes de 9 423 092$ au box-office québécois.

 

La guerre des tuques  (André Melançon, 1984)

« La guerre, la guerre… C’est pas une raison pour se faire mal! » Une réplique culte d’un film tout aussi culte. Le premier de la série Les contes pour tous. Il s’agit de l’un des plus grands succès populaires des années 80. En 2015, une adaptation en animation voit le jour et le succès est tout aussi retentissant.
 

Elvis Gratton : le King des Kings (Pierre Falardeau, 1985)

Le désormais culte Elvis Gratton, formidablement incarné par Julien Poulin, marquera l’imaginaire des Québécois. Pierre Falardeau nous livre dans ce premier volet une vive critique d’une société québécoise de plus en plus américanisée.