C’est avec joie qu’on a récemment appris la résurrection de Caméra Café, dont le retour en ondes se fera (paraît-il) la saison prochaine. Jusqu’à tout récemment, on pouvait d’ailleurs replonger dans cette série grâce à la chaîne Prise 2, qui lui avait fait une petite place dans sa grille horaire. Et les bons vieux épisodes de Caméra Café sont tout aussi divertissants que dans nos souvenirs !

L’équipe web de C’est juste de la TV vous propose une pause café et vous dit pourquoi cette émission demeure efficace après tant d’années !

Une distribution de qualité
 

C’est grâce à sa distribution et à ses personnages que Caméra Café a fonctionné toutes ces années. Des dizaines d’acteurs sont passés devant la machine à café au fil des saisons. On n’a qu’à penser à Claude Prégent qui jouait le directeur de la succursale, Jasmin Roy interprétant le technicien informatique ou bien Mahée Paiement dans le rôle de la réceptionniste. C’est parce que ces personnages étaient si différents les uns des autres qu’il était impossible de s’ennuyer en regardant cette émission. Et que dire de Josée, interprétée par Julie Ménard : un peu idiote, mais tout à fait attachante! Il était impossible de ne pas rire en la voyant dans notre téléviseur.

Plusieurs artistes invités ont aussi fait des apparitions spéciales au fil des saisons. Marc Dupré, Caroline Néron, Philippe Laprise et Marie-Mai, entre autres, font partie des personnalités qui se sont prêtées au jeu. De quoi apporter encore plus de piquant à certaines scènes.
 

Et bien sûr, il y avait Martin Matte et Pierre Brassard, duo marquant en raison de leur humour décapant et leurs personnalités colorées. C’est d’ailleurs l’impatience de Bruno Gagnon, interprété par Martin Matte, qui rendait souvent les situations aussi hilarantes. On se souviendra d’ailleurs d’une scène où ce personnage essaie d’expliquer à Josée comment fonctionne un cellulaire. Éclats de rire obligés!
 

Une adaptation réussie
 

Créée d’abord pour le public français, la série a connu un franc succès et a été adaptée au Québec un an plus tard. L’une des principales différences entre le format original et celui présenté au Québec est la durée de chacun des épisodes: voyant l’engouement autour de la série en France, l’équipe de production québécoise a pris le pari de transformer le format de 3 minutes en émissions d’une demi-heure. Le changement a eu le succès escompté dans La Belle Province. Les noms des personnages ont aussi été changés afin de leur donner une touche plus québécoise, mais leurs principaux traits de caractère sont restés sensiblement les mêmes.


Le décor est aussi resté inchangé dans l’adaptation québécoise et il s’agit encore aujourd’hui de l’une des très rares émissions se déroulant toujours au même endroit, sans même changer les plans de caméra. Dans les deux versions, c’est l’ascenseur au bout du couloir qui marque souvent l’entrée des personnages. La force des dialogues permet au téléspectateur de ne jamais se lasser, ne portant jamais vraiment attention au décor. C’est d’ailleurs le même environnement qui sera utilisé pour l’adaptation de la série dans près de 28 pays.