Il n’y a rien pour vous réchauffer le cœur comme le sourire et la complicité d’un ami ou d’une amie. Eh oui, on discute aujourd’hui de l’amitié à la télé. On en fait un petit palmarès et on ratisse large : des représentations positives, singulières, drôles, inspirantes ou complètement inusitées.

De Pierre en fille

On avait vraiment envie de vous jaser de la première série de Julianne Côté, parce qu’elle est bonne (évidemment) et parce qu’elle nous offre une perspective unique sur l’amitié. On y suit Daphnée (Julianne Côté) et Pierre (Patrice Robitaille), une fille et son père, ainsi que leur entourage dans leur quotidien. Ce qu’on aime notamment de cette série, c’est que la relation entre les deux protagonistes, qui est un mélange d’amitié et de parentalité, joue un rôle central dans l’intrigue. 

C’est de la télé légère, parce qu’elle est drôle, authentique et sans prétention, mais qui ne manque pas d’intelligence. Il n’y a pas de très grands drames, de gros accidents, de moments spécialement spectaculaires, et c’est justement ce qu’on adore aussi de cette série. L’histoire est assez lente, même parfois contemplative, attachante, et on en a bien besoin dans notre monde effréné! 

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Les étoiles filantes

Crédit : IMDB.

Les étoiles filantes, c’est un genre de capsule temporelle de la fin de la décennie 2000. Le look bien de ce temps-là nous charme à tout coup. Et non seulement la distribution est impeccable, mais les dialogues et les situations sont vraiment très drôles. 

La série débute quand Daniel (Normand Daneau) débarque chez Jacques (Stéphane Crête), son meilleur ami de longue date. De façon impromptue, il s’impose dans sa cour avec sa tente-roulotte et ses drôles d’habitudes qui n’ont pas changé depuis sa jeunesse. Daniel vient bouleverser la vie paisible de Jacques, qui, bien que toujours secrètement créatif et rêveur, s’est rangé comme prof de maths et père de famille. C’est une amitié qui va alors participer à réanimer certains besoins refoulés.

Beautés désespérées [Desperate Housewives]

Crédit : IMDB.

On nous présente les vies idylliques, en apparence, de femmes au foyer habitant dans la même rue : Wisteria Lane. Leur petit quotidien bien cliché de banlieusardes riches est troublé par le suicide suspect d’une de leurs amies et voisine. Elles trouveront du soutien, de la camaraderie et de l'entraide dans leurs amitiés, tout en traversant ensemble cette épreuve… et les nombreuses autres qui suivront! 

On aime l’aspect critique de ce genre de séries, même si celle-ci finit par devenir, en quelque sorte, ce qu’elle parodiait dans les premières saisons. Malgré tout, ça reste une série télé bien sympathique, avec des rebondissements inattendus, des personnages hauts en couleur comme celui d'Eva Longoria et bien interprétés, et des intrigues qui se consomment très facilement. On s’attache à ce groupe d’amies et à leur évolution au fil des divorces, des naissances, des drames, des trahisons, etc.

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Les Invincibles

On a essayé, mais c’était trop difficile de passer à côté des Invincibles pour ce billet. Qui porterait des montres aussi laides si ce n’était par amitié et par désir de liberté entre chums de gars? 

La fin de cette série, écrite par François Létourneau et Jean-François Rivard, se démarque par son audace et son message. On adore les messages! On s’excuse pour le divulgâcheur, mais arrivez en ville, c’est une vieille série. Chacun finit par « vivre son chemin », mettant fin à leur amitié ponctuée de pactes et de rallyes par un nouveau pacte : celui de ne plus se voir. Parce que des fois, être véritablement amis, c’est se dire qu’il faut ne plus l’être. 

The Midnight Club

Crédit : IMDB.

Cette dernière œuvre de Mike Flanagan méritait amplement sa place ici. Une série à la fois touchante, drôle et épeurante, qui met en vedette des jeunes atteints de maladies incurables qui sont pensionnaires dans un centre de soins palliatifs. Le Midnight Club, c’est leur regroupement et leurs réunions nocturnes. Ils s’y retrouvent clandestinement pour se raconter des histoires qui leur font peur, parallèlement aux deux grandes terreurs qu’ils vivent : leur fin de vie respective et les troublantes découvertes à propos du manoir dans lequel ils vivent.

Après nous avoir offert The Haunting of Hill House et Midnight Mass, Flanagan nous offre une série qui vient s’agencer parfaitement à son univers sombre, des amitiés en plus. On apprécie la complexité des personnages, qui sont mis en valeur par des monologues saisissants et une cinématographie captivante.

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