Gabrielle Roy dans les archives manitobaines
Catherine Dulude
14 décembre 2021
La société francophone du Manitoba a su reconnaître le talent et le potentiel de Gabrielle Roy dès sa jeunesse. Dans les archives du journal francophone La Liberté, on retrouve les traces de son parcours.
Ne manquez pas la diffusion de la saison 2 de la série Le monde de Gabrielle Roy . La série est aussi offerte sur .
Dans cette édition du 24 octobre 1934, on apprend que Gabrielle Roy a joué dans une pièce de Feydeau présentée au Théâtre du Cercle Molière. C’est d’ailleurs ses participations aux pièces locales qui lui donnent le vent dans les voiles. Alors qu’elle est encore institutrice, Gabrielle Roy rêve d’une carrière en théâtre.
Lorsqu’elle quitte le Manitoba pour aller étudier l’art dramatique en Europe, le journal ne manque pas de le mentionner dans son édition du 8 septembre 1937. Son départ marque la fin de sa vie au Manitoba. Elle n’y vivra plus. Elle ne viendra qu’en visite voir ses proches.
C’est en Europe qu’elle se découvre plutôt autrice que comédienne. À son retour au Québec, et avec la publication de Bonheur d’occasion, sa renommée transcende les frontières de son Manitoba natal. Tel qu’il s’est fait un devoir de le faire par le passé, le journal La Liberté continue de documenter son parcours, notamment lorsqu’elle reçoit le prix Femina pour son premier roman, dans l’édition du 4 janvier 1957. On sent bien la fierté régionale en naviguant dans les archives du journal et de la Société historique de Saint-Boniface, qui détient une copie de la photo de Gabrielle Roy lorsqu’elle reçoit l’Ordre du Canada, en 1967.
Aujourd’hui, l’œuvre de Gabrielle Roy continue d’occuper l’imaginaire collectif de la communauté franco-manitobaine de Saint-Boniface.
Devant l’École Provencher, à Saint-Boniface, où elle a enseigné, on retrouve un monument à son effigie. Un autre se trouve aussi au cimetière de la cathédrale de Saint-Boniface, à quelques pas de la tombe de ses parents et ses sœurs.
Devant l’École Provencher, à Saint-Boniface, se trouve un monument en l’honneur de Gabrielle Roy. Photo : Catherine Dulude
Au cimetière de la cathédrale de Saint-Boniface, une citation de La détresse et l’enchantement, de Gabrielle Roy, est inscrite sur un monument. Photo : Catherine Dulude
Les sœurs et les parents de Gabrielle Roy sont enterrés au cimetière de la cathédrale de Saint-Boniface. Photo : Catherine Dulude
.