Les pires méchants du grand écran

13 mars 2015

Dans les films d'horreur ou dans les thrillers, mais également dans les drames historiques, les films de science-fiction et les films pour enfants, le cinéma regorge de personnages terrifiants. Tueurs fous, mécréants patibulaires, traîtres sans vergogne, tortionnaires méthodiques ou sociopathes géniaux, l'équipe du blogue a dressé une liste de personnages cinématographiques qui ont traumatisé leur lot de cinéphiles (chez nous, à tout le moins).

Y a-t-il un personnage ou un film qui vous a donné des cauchemars? Dites-le nous dans les commentaires!

Comte Orlok (Nosferatu le vampire, 1922)

Créature emblématique de l'expressionnisme allemand, ce vampire sanguinaire plagié sur  inspiré par Dracula marqua les esprits des spectateurs de l'époque et de plusieurs étudiants en cinéma depuis.

Hans Beckert (M le maudit, 1931)

Un personnage cruel et méprisable, mais ô combien humain, qui définira la carrière de l'acteur hongrois Peter Lorre.

Marie-Louise (La petite Aurore l'enfant martyre, 1952)

Nous avons hésité entre cette version de la belle-mère tortionnaire et celle interprétée avec brio par Hélène Bourgeois-Leclerc en 2005. Nous avons jeté notre dévolu sur l'originale, incarnée par Lucie Mitchell, qui a révolté le public québécois à la sortie du film.

Norman Bates (Psychose, 1960)

Derrière ses airs de monsieur tranquille et plutôt ennuyeux, le propriétaire du Bates Motel se révèle comme l'un des monstres les plus détraqués de l'histoire du cinéma.

Alex Delarge (Orange mécanique, 1971)

Le sadique chef de bande est un être complètement dénué de sens moral et d'empathie, qui prend plaisir à faire souffrir ses victimes. Pour lui, la violence gratuite est un jeu qui en vaut bien un autre.

 

Nurse Ratched (Vol au-dessus d'un nid de coucous, 1975)

Froide, calme, rationnelle, mais investie d'un pouvoir infini sur la vie des patients de l'institut psychiatrique, l'infirmière incarnée par Louise Fletcher donne froid dans le dos.

Darth Vader (Star Wars, 1977)

Anakin Skywalker aurait dû être celui qui sauverait l'ordre Jedi. Attiré par le côté obscur, il a plutôt décimé les siens, devenant l'incarnation absolue de la trahison et de la perfidie.

Jack Torrance (The Shining, 1980)

Cette scène (vidéo ci-dessous) où la pauvre Wendy tente désespérément de s'enfuir, puis de se protéger,  alors que son écrivain d'époux transformé en fou dangereux démolit la porte de la salle de bain à coups de hache est à glacer le sang.

Alex Forrest (Fatal attraction, 1987)

La jeune femme interprétée par Glenn Close transforme la vie du personnage de Michael Douglas en véritable cauchemar. De quoi y réfléchir deux fois avant de sauter la clôture!

Annie Wilkes (Misery, 1990)

Pour un auteur, le succès et l'admiration des fans sont généralement de bonnes choses. Mais dans le cas d'Annie Wilkes, son obsession pour le personnage de Misery va vraiment trop loin...

Hannibal Lecter (Le silence des agneaux, 1991)

Le célèbre cannibale, qui reprend du service ces jours-ci au petit écran dans l'excellente série Hannibal, a traumatisé toute une génération de cinéphiles.

John Doe (Seven, 1995)

Kevin Spacey n'apparaît qu'à la toute fin du film, mais il fait partie des raisons pour lesquelles SE7EN est devenu un classique.

Cruella de Vil (Les 101 dalmatiens, 1996)

Décidément, Glenn Close est très douée pour jouer les déséquilibrées. En prêtant ses traits à l'iconique Cruella, elle a traumatisé toute une génération d'enfants avec son rire démoniaque.

Paul et Peter (Funny Games, 1997 et 2007)

Autant dans la version autrichienne que dans son remake américain (tous deux réalisés par l'incomparable Michael Hanneke), le duo de psychopathes polis et bien élevés qui terrorise une petite famille a marqué notre imaginaire.

Lord Voldemort (Harry Potter)

Ralph Fiennes est méconnaissable dans le rôle de «Celui dont on ne doit pas prononcer le nom». De plus en plus sinistre au fil des chapitres, il a marqué au fer rouge les plus jeunes d'entre nous!

Anton Cigurh (No Country for Old Men, 2007)

Le tueur incarné par Javier Bardem choisit ses victimes selon un code «moral» qui lui est propre et qui doit beaucoup au hasard, mais une fois qu'il a jeté son dévolu sur une proie, il la poursuit avec acharnement jusqu'à avoir accompli son sombre dessein. On espère qu'il ne compte pas trop d'émules dans la vraie vie.

The Joker (Le Chevalier noir, 2008)

La version de Jack Nicholson mettait la barre très haute, mais Heath Ledger a su amener le sordide personnage encore plus loin sur le chemin de l'horreur sociopathe.

Hans Landa (Inglourious Basterds, 2009)

Intelligent, raffiné, polyglotte et charmant, l'infâme tueur de Juifs incarné par le fantastique Christoph Waltz donne froid dans le dos. Mais puisqu'il s'agit d'un film de Tarentino, on se console dès le début en se convainquant qu'il ne s'en tirera pas à si bon compte...

Jackie (Vic + Flo ont vu un ours, 2013)

Au cas où vous n'auriez pas encore vu le film de Denis Côté, on ne vous révélera pas l'identité de Jackie, ni même celle de la comédienne qui lui prête ses traits, parce que c'est l'un des principaux rebondissements de l'histoire. Mais on vous promet d'ores et déjà que la sadique sociopathe hantera vos cauchemars pendant au moins quelques jours.

Amy Dunne (Gone Girl, 2014)

Amy semble tout avoir pour elle. Elle est jolie, brillante, drôle, charmante. Mais ne vous laissez pas tromper par les apparences. Sous la surface se cache une toute autre Amy, qui n'hésite pas à manipuler, mentir et tricher pour parvenir à ses fins.

 Quel est le pire méchant de l'histoire du cinéma selon vous?