L'Oscar du meilleur film à travers les années
Alyssia Duval
23 janvier 2018
La course aux Oscars est officiellement ouverte! ✨
Les nominations sont maintenant connues en prévision du 90e gala de l’Académie, qui aura lieu le 4 mars prochain à Hollywood, mais puisqu’il faut encore attendre plus d’un mois avant la grande soirée, pourquoi ne pas revisiter quelques classiques d’autrefois?
Évidemment, nul besoin de vous rappeler l’existence de The Godfather, Forrest Gump ouTitanic... Cela dit, dans un gratin de 89 titres ayant déjà remporté l’ultime statuette (décernée au «meilleur film»), certains vous ont peut-être échappé, ou valent simplement la peine d’être vus et revus, avec le recul des années. C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui ce petit voyage à travers l’histoire des Oscars... Une décennie à la fois.
The Sound of Music (1965)
Nommé dans dix catégories et remportant les honneurs dans cinq de celles-ci lors de la cérémonie de 1965, The Sound of Musicfigure parmi les comédies musicales les plus marquantes de l’histoire du cinéma, avec Singin’ in the Rain, West Side Story et The Wizard of Oz. Mettant en vedette Christopher Plummer et une jeune Julie Andrews dans le rôle de Maria, gouvernante d’une famille de sept enfants dans une Autriche bientôt occupée par l’armée nazie, ce chef-d’œuvre du grand Robert Wise contient des airs inoubliables que l’on se surprend encore à fredonner régulièrement…
One Flew Over the Cuckoo’s Nest (1975)
D’après le roman éponyme de Ken Kesey publié en 1962, One Flew Over the Cuckoo’s Nest remporte aussi pas moins de cinq Oscars en 1975, incluant celui du meilleur acteur pour Jack Nicholson, qui détient encore aujourd’hui le record du plus grand nombre de nominations chez les hommes. Campé dans un hôpital psychiatrique, ce film du cinéaste tchèque Miloš Forman raconte l’histoire de Randall P. McMurphy, interné afin d’éviter la prison après avoir été accusé de viol. Touché par la condition de ses confrères, il entreprendra sa propre petite rébellion contre une infirmière oppressive... Une œuvre inspirante et incontournable!
Amadeus (1984)
Aussi réalisé par Miloš Forman – eh oui! le saviez-vous? –, Amadeus est d’un tout autre registre. Ayant raflé huit Oscars lors du gala de 1984, cette biographie romancée du grand Wolfgang Amadeus Mozart est d’une opulence incomparable et d’une rare intensité émotionnelle. De ses espiègleries de jeunesse à son requiem inachevé, en passant par la jalousie maladive de son prétendu rival, Antonio Salieri, cette adaptation de la pièce de théâtre de Peter Shaffer a vraiment tout d’un chef-d’œuvre.
Schindler’s List (1993)
Le cinéma hollywoodien ne serait pas le même sans Steven Spielberg. Gagnant de sept Oscars sur une possibilité de douze – il en aurait sans doute remporté un huitième s’il existait un prix pour «le plus de larmes provoquées» –, Schindler’s Listmet en vedette Liam Neeson dans le rôle d’Oskar Schindler, un industriel allemand ayant sauvé la vie de plus d’un millier de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Tourné en noir et blanc et bercé par les violons déchirants de John Williams, ce drame historique en est un qu’on n’oublie pas de sitôt.
Slumdog Millionaire (2008)
Huitième long-métrage du cinéaste britannique Danny Boyle (Trainspotting), cette adaptation d’un roman de Vikas Swarup intitulé Q & Araconte l’histoire extraordinaire de Jamal Malik, jeune Indien issu des bidonvilles de Mumbai, qui sera accusé de tricherie après avoir remporté le gros lot au jeu-questionnaire Who Wants to Be a Millionaire?. Lauréat de huit Oscars en 2008,Slumdog Millionaire est à la fois triste et édifiant, révélant pour la première fois les talents de Dev Patel, nommé plus récemment pour son rôle dans Lion (2017) de Garth Davis.
Birdman or (The Unexpected Virtue of Ignorance) (2014)
Véritable tour de force signé Alejandro González Iñárritu, qui deviendra l’année suivante le troisième cinéaste à remporter l’Oscar du meilleur réalisateur deux années d’affilée grâce à The Revenant, cette comédie noire entièrement tournée en plan-séquence présente Michael Keaton dans la peau d’un acteur déchu. Déterminé à relancer sa carrière en organisant une nouvelle adaptation d’une pièce de Raymond Carver sur Broadway, il réalisera bien vite que la gloire ne se fabrique pas… Aux côtés d’Edward Norton et Emma Stone, Keaton – le vrai – signe avec Birdman sa performance la plus puissante à ce jour.