4 artistes qui ont marqué l'art contemporain au Québec
Marie-Ange Zibi
17 février 2014
Françoise Sullivan, photo: Keith Beaty/Toronto Star
Cette semaine, je me suis rendue à la galerie de l'UQAM afin de voir l'exposition d'une artiste multidisciplinaire particulièrement intéressante, Isabelle Guimond. C'est en parcourant ses tableaux à saveur post-moderniste que j'ai été frappée par une évidence, soit l'énorme talent artistique que nous avons au Québec.
Ça m'a donné envie de vous parler de quatre artistes québécois qui ont marqué l'art contemporain au Québec entre les années 1940 et 1970!
Né en 1932 à Montréal, Claude Tousignant s'intéressait particulièrement aux formes et à la géométrie. Ses oeuvres abstraites lui ont valu une reconnaissance internationale. En 2009, le Musée d'art contemporain de Montréal a présenté une vaste exposition parcourant l'ensemble de son oeuvre: Claude Tousignant, une rétrospective.
Claude Tousignant, Double quatre-vingt-un, 1970 Collection de l'artiste / Photo: Guy L'Heureux
FRANÇOISE SULLIVAN
Peintre, danseuse, chorégraphe, sculptrice, artiste conceptuelle, Françoise Sullivan a su laisser sa trace dans l'univers de l'art contemporain au Québec. Née à Montréal en 1925, elle va notamment réaliser l'une des premières performances en arts visuels avec son oeuvre Danse dans la neige (1948). Durant la même année, elle signe le manifeste artistique et polémique Refus Global aux côtés de Paul-Émile Borduas, fondateur du mouvement des automatistes.
Françoise Sullivan, Danse dans la neige, photo de performance, 1948.
MARCELLE FERRON
Née à Louiseville en 1924, Marcelle Ferron est surtout reconnue pour ses peintures abstraites au rendu non-léché ainsi que ses vitraux. Elle signe également le manifeste Refus Global aux côtés de Françoise Sullivan et d'autres artistes modernes. Une de ses oeuvres les plus connues est le vitrail exposé au métro Champ-de-Mars.
Marcelle Ferron, Vitrail, métro Champ-de-Mars, Montréal
Marcelle Ferron, Untitled (circa 1963-1964), 31 x 42 oil 0n cavas.
Décédé le 29 janvier dernier, le peintre montréalais Fernand Leduc nous a certainement laissé un héritage de taille. Il est reconnu pour ses tableaux lumineux, jouant avec les formes mais surtout l'abstraction. En 1956, il fonde l'Association des artistes non figuratifs de Montréal avec les artistes Jean-François Riopelle, Pierre Gauvreau et Françoise Sullivan.
Fernand Leduc, Les portes, 1960. Photo: MNBAQ/Patrick Altman
Voici d'ailleurs une entrevue avec l'artiste réalisée en 2013 dans le cadre de l'exposition La question de l'abstraction, présentement au Musée d'art contemporain de Montréal.
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