Comment survivre à la pause estivale?

Comment survivre à la pause estivale?

6 avril 2022

 

Les téléromans se terminent, la souffleuse est rangée et votre voisin viril a déjà commencé à pratiquer ses mouvements de Spikeball torse nu? Pas de doutes, l’été s’en vient! Et qui dit été dit pause télé. Les téléromans et les séries annuelles nous laissent sur des finales qui n’ont pas de bon sens et s’arrêtent pour laisser Jean-Philippe Wauthier et Patrice Bélanger travailler un petit peu. Mais qu’est-ce qu’on fait quand nos personnages préférés nous manquent trop et que Sucré salé ou Bonsoir bonsoir! n’arrivent pas à chasser le blues estival? 
Voici quatre trucs pour chasser le chagrin!

 

Se lancer corps et âme dans la cuisine

Quand on est en peine d’amour, qu’est-ce qu’on fait? On mange! Mais commander de la nourriture sur Uber Eats nous laisserait trop de temps pour penser qu’on s’ennuie de L’échappée. Donc on empoigne nos poêlons et on part à l’aventure. Qu’est-ce qu’on cuisine? Ce qu’on désire! Le monde culinaire nous appartient. Les aspirantes et aspirants chefs de la dixième saison des Chefs! ne savaient pas c’était quoi un koulibiac et ça ne les a pas empêchés de foncer! 

Netflix Ou encore, s’essayer à créer des pâtisseries hyperréalistes. La nouveauté de Netflix On en mangerait… ou pas explore justement le monde des gâteaux caméléons, qui se prennent pour des sacoches et autres thermopompes. C’est à la fois bizarre et appétissant. En même temps, ça nous permet d’apprendre des trucs et de développer un talent pour impressionner la visite aux prochains partys de fêtes! 

« Tu as une passion pour le hockey, David? Parfait! Tu peux maintenant manger ta poche! » 

Un succès assuré! 

Pour les gens moins aventureux, qui préfèrent avancer en suivant un sherpa, il y a toujours six saisons de banc d’essai de L’épicerie sur Tou.tv. Comment trouver le temps long quand on peut vérifier si on a les mêmes opinions sur les poêles en fonte que Denis Gagné?

 

Écrire une fanafiction

« Quossé ça? » En gros, une fanafiction, c’est une histoire non officielle dérivée d’un univers connu et écrite par des fans. Internet en est rempli. 

Par exemple, un fan motivé de District 31 pourrait décider d’écrire une fanafictiondans laquelle Mélissa Corbeil trouve la lumière, devient une bonne personne et tombe amoureuse du commandant Chiasson. 

« Qui voudrait écrire ça? » Ça prend toutes sortes de Nancy Riopelle pour faire un monde!

Anne Boyer l’a quasiment fait lorsqu’elle a sorti des romans mettant en vedette les personnages de Yamaska. Bon, la différence, c’est qu’elle était l’autrice de la série, mais on comprend le concept! Si ça avait été quelqu’un d’autre, ça aurait été une fanafiction. 

Donc à votre imagination, la gang! Si l’on meurt d’impatience d’avoir la suite de son téléroman préféré, on l’écrit! 

 

Source

 

Faire des rallyes avec ses chums 

Les fans de l’émission 100 détours, animée par Annie Brocoli en 2004, adoreront cette suggestion. Trois duos de vedettes parcourant différentes régions du Québec avec des manteaux à damier dans le but de gagner… ce qu’Internet et nos mémoires ont oublié. Moi, ça me parle! 

 

 

Ce concept a été repris en partie par nul autre que… Patrick Groulx, avec Les touristes, en 2012. Dans cette « nouvelle » émission, des Kevin et des Cynthia faisaient le tour du Québec en essayant de gagner des épreuves pour éliminer d’autres Kevin et d’autres Cynthia. 

Tout ce que ça prend, c’est une amie ou un ami motivé et fan de jeux, d’énigmes et de jeux-questionnaires (genre un animateur du Randolph) pour organiser tout ça et un budget pour le gaz (adieu, REER!). Quand on cherche une enveloppe sur la statue d’un pionnier de Shawinigan, on n’a pas le temps de penser à la télé! 
 

Ne pas tomber dans la criminalité 

Ça pourrait être tentant d’essayer les méthodes montréalaises de nos caïds de Sainte-Foy préférés. Cependant, on tient à vous rappeler que « c’est juste de la TV », que la violence n’est pas un remède à l’ennui et que la deuxième saison de la série C’est comme ça que je t’aime nous prouve clairement que les effets négatifs du crime sont beaucoup plus importants que les bénéfices qu’on peut en tirer. Cependant, si comme Micheline Paquette, vous préférez l’aspect festif de la criminalité à la criminalité elle-même, vous pouvez toujours passer l’été en maillot de bain à siroter de la crème de menthe et à écouter du Michel Sardou. 

 

On se revoit en septembre. Bon été, tout le monde!