5 œuvres marquantes de Léonard de Vinci

5 œuvres marquantes de Léonard de Vinci

Autodidacte de grand talent, Léonard de Vinci était en quête de la perfection dans tout ce qu’il touchait : l’ingénierie, la peinture, la sculpture, la musique, la philosophie, l’écriture, etc. Découvrez quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres, qui continuent de susciter l’intérêt des gens passionnés par l’art des centaines d’années après qu’elles ont été conçues.

Allons-y!

 

La Joconde

La Joconde, Léonard de VinciLa Joconde, Léonard de Vinci

C’est certainement la peinture la plus célèbre de toutes celles qu’a réalisées Léonard de Vinci au cours de sa vie. 

Elle a été réalisée au début du 16e siècle et est exposée au Musée du Louvre, à Paris, depuis le début du 19e siècle. Chaque année, le tableau attire à lui seul des millions de personnes qui s’entassent dans la salle des États du musée pour l’observer dans son caisson le protégeant des variations d’humidité et de température ainsi que des vibrations. L’œuvre représente une femme à l’expression faciale nébuleuse dont le sourire a généré bien des spéculations. Selon toute vraisemblance, le portrait serait celui de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, un marchand et homme politique florentin.

La peinture a fasciné bien des artistes au fil des ans, à un tel point que de multiples œuvres inspirées de la Joconde et même mettant le tableau en vedette ont été créées.

 

La Cène

La Cène, Léonard de VinciLa Cène, Léonard de Vinci, crédit photo : Luis Edyl

À la fin du 15e siècle, Ludovic Sforza, duc de Milan, a commandé le tableau illustrant le Dernier repas du Christ, un moment emblématique de la religion chrétienne, afin de le placer sur un mur de la salle du réfectoire du couvent dominicain de l’église Santa Maria della Grazie.

L’imposante œuvre de 4,60 mètres sur 8,80 mètres aurait demandé quatre ou cinq ans de travail. D’ailleurs, Léonard de Vinci se serait fait reprocher sa lenteur d’exécution, ce à quoi il aurait répondu qu’il n’arrivait pas à trouver un modèle pour peindre Judas et que si le plaignant était si pressé, il n’avait qu’à se proposer pour le faire. Le peintre italien a aussi utilisé de nombreuses techniques novatrices pour rendre les personnages aussi réalistes que possible, ce qui a amené l’œuvre à se détériorer plus rapidement et a nécessité plusieurs restaurations.

La Cène, tout comme la Joconde, a beaucoup fait parler depuis sa création, notamment en raison de l’identité des personnages se trouvant à côté du Christ et qui ont suscité de grandes spéculations.

 


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L’Homme de Vitruve

En plus d’être peintre, Léonard de Vinci était très doué pour les mathématiques et l’ingénierie. Ce n’est donc pas un hasard qu’il ait dessiné l’Homme de Vitruve, cette célèbre illustration de deux corps d’homme superposés aux bras et jambes étendus dans un cercle et un carré.

Ce fameux dessin lui a été inspiré par les proportions du corps humain parfait selon l’architecte romain Vitruve, ayant vécu tout juste avant l’an 0. Selon les dires de ce dernier, le corps humain taillé à la perfection devait respecter des proportions bien précises. Par exemple, la distance entre le bas du menton et le début du nez doit être la même que celle entre le début du nez et les sourcils ainsi que celle entre les sourcils et la ligne de cheveux.

Votre corps respecte-t-il les standards de Vitruve? Probablement pas, et c’est parfait comme ça.

 

La Dame à l’hermine

Quelques années avant d’avoir commandé La Cène à Léonard de Vinci, Ludovic Sforza, duc de Milan, lui a fait une autre demande : peindre le portrait de Cecilia Gallerani, sa maîtresse.

En effet, selon toute vraisemblance, l’œuvre était un cadeau de rupture du duc de Milan destiné à son amante puisque celui-ci avait dû la laisser après s’être marié à une autre femme. Le tableau aurait été peint à la fin de la décennie de 1480 et est considéré comme n’étant rien de moins que le premier portrait moderne de l’histoire de l’art. Depuis que de Vinci l’a finalisée, la peinture a subi quelques altérations, dont un ajout plutôt étrange dans le coin supérieur gauche fait au 19e siècle, soit la mention « LA BELLE FERONIERE LEONARD D’AWINCI ». Or, La belle ferronnière est le nom d’une autre fameuse œuvre de l’artiste italien.

Décidément, les œuvres de Léonard de Vinci semblent nourrir le mystère.

 

Le baptême du Christ

Le tableau « Le baptême du Christ » a cette particularité : il a été achevé par Léonard de Vinci après avoir été commencé par son maître d’art, Andrea del Verrochio.

L’histoire raconte que Verrochio aurait amorcé la peinture de cette scène iconique vers 1470, alors qu’il croulait sous le travail. Un assistant pas particulièrement doué lui aurait donné un coup de main en peignant les mains de Dieu ainsi que le palmier. Trop occupé à façonner la statue du Colleone à Venise durant les dernières années de sa vie, l’artiste aurait délaissé l’œuvre avant que de Vinci, alors âgé de 19 ans, ne la reprenne et la termine, notamment en dessinant l’ange à la gauche du tableau et le cours d’eau en arrière-plan. Certains prétendent aussi que le maître, après avoir vu le travail grandiose – meilleur que le sien – de son dauphin, a décidé d’abandonner le tableau en raison de l’humiliation que cela lui aurait infligée.

Un grand orgueilleux, ce Verrochio!