Ambassadrice de la culture québécoise, Marina Orsini est l’une des personnalités préférées du public. Voici cinq faits marquants sur la comédienne et animatrice, révélée grâce à la série Lance et compte.
Des débuts prometteurs
Marina Orsini naît le 4 janvier 1967, à Montréal. Elle grandit dans Ville-Émard, un quartier qu’elle affectionne particulièrement encore aujourd’hui, avec son père, Ermelindo, d’origine italienne, et sa mère, Verna-Jeanne Young, une Québécoise d’origine écossaise. À l’âge de 15 ans, la jeune fille se hisse à la deuxième place du concours Mannequin numéro 1 du Québec, ce qui lui permet de décrocher des contrats tout en poursuivant ses études. À ce concours, Marina Orsini fait notamment la connaissance de son agente, une rencontre qui sera déterminante pour sa carrière. À 19 ans, elle fait ses premiers pas à la télévision, dans la série culte Lance et compte, dans laquelle elle incarnera Suzie Lambert pendant près de 30 ans.
Des rôles déterminants
Marina obtient des rôles au cinéma, notamment dans La grenouille et la baleine (1987), réalisé par Jean-Claude Lord, à qui l’on doit aussi plusieurs saisons de Lance et compte, mais c’est surtout au petit écran qu’elle connaît le succès. On se souvient de plusieurs de ses rôles, dont celui de Sophie Laflamme dans L’or et le papier, qui lui a valu le Gémeaux du meilleur premier rôle féminin dans une dramatique en 1990, prix qu’elle a également remporté l’année suivante pour son rôle d’Émilie Bordeleau dans Les filles de Caleb en plus de gagner deux MetroStar pour son interprétation dans cette télésérie. Marina Orsini a continué de marquer le public québécois en campant Gabrielle Fortin dans 30 vies, puis Anémone Leduc dans Une autre histoire. Son rôle d’une femme atteinte de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce lui a d’ailleurs valu deux autres prix Gémeaux, en 2020 et 2022.
D’actrice à animatrice
Parallèlement à sa carrière d’actrice, Marina Orsini a animé de nombreuses émissions tant à la radio qu’à la télévision. Elle a coanimé Tout l’monde debout de 2006 à 2008 avec André Robitaille sur les ondes de Rock Détente, puis a rejoint l’équipe de l’émission de l’après-midi La vraie vie en 2008, qui est devenue le 5@8 de Marina, toujours sur les ondes de la station de radio nouvellement baptisée Rouge FM. Elle a repris le chemin de la télévision en 2014 sur Canal Vie avec Marina, puis a fait le saut à Radio-Canada pour animer l’émission matinale Marina Orsini pendant quatre saisons. Celle qui est louée pour son empathie et sa proximité avec le public a tout naturellement été pressentie pour coanimer avec Patrick Lagacé, qui a ensuite été remplacé par Monique Néron, la série documentaire Deuxième chance, récompensée par plusieurs prix Gémeaux. Depuis 2020, cette passionnée de cuisine reçoit chaque semaine cinq chefs, soit un ou une par jour, dans Cinq chefs dans ma cuisine, toujours sur les ondes de la société d’État.
Une épicurienne fière de ses racines
« Élevée autour d’une table », la comédienne donne à la cuisine une place importante dans sa vie. Elle a toujours vu les femmes de la famille derrière les fourneaux et recevoir de grandes tablées. Son premier livre de recettes, Gourmande!, est donc un hommage à ses racines italiennes et écossaises. Elle dévoile ses recettes de famille, comme la lasagne de sa mère, transmise par sa belle-mère italienne. Ce plat a d’ailleurs une saveur particulière pour Marina Orsini, puisque c’est celui qu’elle a cuisiné à sa mère avant qu’elle ne décède.
Une femme engagée
Personnalité adorée du public, ce qui lui a valu notamment d’être sacrée personnalité féminine au gala MetroStar en 1991 et en 1992, Marina Orsini n’hésite pas à s’engager dans des causes quand elle en a l’occasion. En 1991, elle est devenue porte-parole de la Fondation Tel-jeunes, flambeau qu’elle a passé à Sarah-Jeanne Labrosse en 2016. Elle est depuis 2018 la porte-parole de LigneParents. Elle a également animé Des histoires qui résonnent, un balado qui vise à faire connaître et reconnaître l’aide naturelle, un rôle qu’elle a endossé pendant quatre ans, jusqu’au décès de sa mère.