Émissions

Instinctive, naturelle et véritable icône de beauté, Louise Marleau est une actrice québécoise dont la carrière s'amorce dès l'enfance. D'abord très présente à la télévision dans des émissions jeunesse, des séries et des téléthéâtres, elle enchaîne ensuite les rôles au cinéma et au théâtre. Au cours de sa longue et prolifique carrière, elle a participé aux films Au retour des oies blanches, L'Arrache-coeur, Les bons débarras, Anne Trister, Cruising Bar, Mes ennemis et bien d'autres.

Marcel Sabourin a joué un rôle important dans notre culture collective québécoise. Plusieurs connaissent le savant fou des Croquignoles ou de La Ribouldingue, qui charmait l'imaginaire des enfants. Son Jutra-Hommage de 1999 met en lumière ses participations à plus de cinquante films du cinéma québécois.

Après une incursion dans le monde de l'enseignement, Claire Lamarche se tourne plutôt vers la télévision où elle travaille d'abord comme recherchiste. C'est à Radio-Québec (devenue Télé-Québec), en 1982, qu'elle fait ses premières armes comme animatrice en tenant la barre de l'émission Droit de parole. C'est au moment où elle fait le saut à TVA qu'elle devient une vedette et une figure incontournable de la télévision québécoise. Récompensée par une quantité remarquable de MétroStar, Gémeaux et Artis, elle est admise au Temple de la renommée de l'Association canadienne des radiodiffuseurs. Au côté de sa fille et productrice Stéphanie Couillard, elle met désormais son talent au service du documentaire, présentant des enjeux sociaux d'importance tels que Soins intensifs, TDAH mon amour et Écoles à l'examen.

Comédien remarquable et homme discret, Jacques Godin a tenu plus de 200 rôles en l'espace d'une cinquantaine d'années, que ce soit au théâtre, à la télévision ou encore au cinéma. Les personnages faciles : très peu pour lui. Il a un faible pour les rôles intenses.

Né le 24 août 1939 à Montréal, Marc Laurendeau a une formation d'avocat et une maîtrise en sciences politiques. Toutefois, ce sont les communications qui l'attirent véritablement. Au cours des années 60 et 70, il fait partie du quatuor humoristique Les Cyniques. Puis, sa carrière prendra une tournure plus sérieuse en 1973 alors qu'il est nommé éditorialiste en chef du Montréal-Matin, puis chroniqueur et analyste politique pour La Presse. On pourra lire Marc Laurendeau dans la presse écrite jusqu'en 1988, alors qu'il quitte La Presse pour prendre la barre de la revue de presse quotidienne sur les ondes de Radio-Canada pendant 22 ans, un record. Il enseigne également le journalisme à l'Université de Montréal depuis 1995.

Louise Forestier est née Louise Bellehumeur à Shawinigan, en 1942. Son goût pour le chant se développe chaque dimanche à l'église, où elle entend son père chanter. Plus tard, alors que sa famille déménage à Montréal, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, elle tombe amoureuse de la langue anglaise. Désireuse de parfaire son talent pour le chant et de développer son engouement pour la scène, elle entre à l'École nationale de théâtre.

Derrière les mises en scène extravagantes, des costumes éblouissants et une attitude audacieuse, Diane Dufresne se révèle être une femme introvertie et confidentielle. Fonceuse, l'artiste n'hésite pas à s'exiler en France dès l'âge de 20 ans pour parfaire son chant, notamment auprès de Jean Lumière. De retour au pays, Diane Dufresne n'hésite pas à aller encore plus loin, poussant sa voix et devenant une véritable rockeuse. Un public fidèle à ses côtés, Diane Dufresne traverse les époques avec une fougue éternelle qu'elle entretient chaque jour avec discipline de fer et qui la pousse sans cesse à créer.

[10/15] Au cours de sa carrière, Louisette Dussault fut souris (verte), sorcière (dans une nef), fée (qui avait soif), femme de ménage (la fouineuse Marylin). Celle qui, adolescente, envisageait de devenir cantatrice (elle est soprano colorature) fut heureusement détournée de sa voie pour nous offrir une brillante carrière de comédienne et un dévouement sincère au féminisme et au souverainisme.

Danielle Ouimet a su prouver au fil du temps qu'elle est beaucoup plus que l'image que renvoie l'héroïne du film culte Valérie, en 1969. On constate à quel point la place accordée aux femmes dans les médias est limitée au moment où elle fait ses débuts.

Un rire contagieux... Voilà ce qu'évoque Suzanne Lapointe, notamment pour ceux qui ont suivi Les démons du midi à l'époque où son coanimateur, Gilles Latulippe, la faisait rire aux éclats. Mais qui est véritablement Suzanne Lapointe ? Une femme déterminée, destinée à faire carrière dans l'opéra, mais qui, pour le bonheur de ses admirateurs, est devenue une figure incontournable du petit écran québécois des années 60 jusqu'aux années 90. Plaire et rendre les gens heureux est un incontournable pour cette femme de coeur proche de sa famille et de ses amis, qui comptent plus que tout.