L’actrice, animatrice et autrice née le 16 juin 1947 à Montréal n’a pas eu un parcours traditionnel. D’abord mannequin, animatrice radio puis hôtesse à la télévision pour l'émission La Poule aux œufs d'or, elle se tourne à la fin des années 1960 vers le cinéma et poursuit sa carrière au petit écran en tant que comédienne et animatrice. Danielle Ouimet a également fait paraître trois ouvrages autobiographiques. 

À l’occasion de son passage sur le plateau de Pour emporter ce vendredi 20 octobre à 20 h sur ICI ARTV, voici trois moments qui ont forgé sa carrière.

Valérie (1969)

Lorsque l’actrice, alors au début de la vingtaine, tourne dans ce film érotique de Denis Héroux, elle devient le premier sexe-symbole du Québec. Admirée ou bien détestée, la comédienne polarise l’opinion publique. Distribué dans plus de 40 pays, le long métrage est le premier à présenter de la nudité frontale au Québec. 

En six mois, Valérie rencontre un immense succès commercial et rapporte plus de 1 million de dollars au box-office. Valérie fait connaître le jeu de Danielle Ouimet, élue Miss Province de Québec trois ans auparavant. En 1970, elle tourne dans L’initiation, un autre film érotique du même réalisateur. 

Danielle Ouimet en 1969. Crédit : Radio-Canada/André Le Coz.

L’actrice indiquera quelques années plus tard ne plus souhaiter réaliser de scènes de nudité, après avoir reçu de nombreuses critiques à cet égard. Malgré l’étiquette de femme fatale qu’on lui colle, Danielle Ouimet enchaîne ensuite les productions cinématographiques et télévisuelles, prouvant qu’elle est capable d’endosser une diversité de personnages. 

En 2019, dans le documentaire Valérie et moi diffusé sur ICI ARTV, Danielle Ouimet s’ouvrait sur les différentes conséquences qu’ont eu le film sur sa vie privée. 

Dominique (1977-1979)

Pendant deux ans, elle prête ses traits au personnage de Julie Marelle dans la série comique Dominique, aux côtés de Dominique Michel (Moi et l’autre, Les invasions barbares). Ce rôle contraste avec les personnages de midinette qu’on lui a offerts auparavant dans divers films. 

Ce n’est toutefois pas la première fois que l’interprète collabore avec Dominique Michel puisque les deux femmes ont également participé à l’émission Bye Bye ensemble en 1973 et 1974. Ces deux expériences démontrent que Danielle Ouimet est tout à fait capable de faire rire les téléspectateurs et téléspectatrices. 

Récemment, la comédienne a renoué avec le petit écran puisqu’après une décennie d'absence, on a pu la voir dans la série télévisée Bon matin Chuck (ou l'art de réduire les méfaits) sur Crave.

Bla bla bla (1993-2000)

C’est sur les ondes de TVA, durant sept années, que Danielle Ouimet a été à la barre du talk-show quotidien Bla bla bla. Pour l’animatrice, c’était alors un rêve d’enfant qui se réalisait. Avec son franc-parler et son dynamisme, elle a réussi à mener des entrevues captivantes et a donné un nouveau souffle à sa carrière. 

Plusieurs collaborateurs et collaboratrices à son émission sont devenus des figures majeures de la télé québécoise; c’est le cas de Ricardo, Anick Dumontet ou encore France Beaudoin, qui a d’ailleurs la chance de l’accueillir ce vendredi 20 octobre, à 20 h, sur le plateau de Pour emporter.