Noël double académie : le temps des Fêtes en téléréalité

Noël double académie : le temps des Fêtes en téléréalité
Noovo et Productions Déferlantes

16 décembre 2020

Ce billet vous est offert par l’équipe web de C’est juste de la TV.


Je ne vous apprends rien en vous annonçant que c’est bientôt le temps des Fêtes.

Avec les publicités, les films, les épisodes spéciaux ou les programmations spéciales (allô, Ciné-Cadeau!), on n’y échappe pas : Noël prend d’assaut notre petit écran!

Pourtant, une catégorie d’émission échappe encore à la magie du temps des Fêtes : la téléréalité. Certes, il y a quelques émissions de cuisine sur Netflix qui exploitent cette thématique, comme Sugar Rush, mais je parle ici d’une « vraie » téléréalité avec des revirements et du drame au pied carré. 

Comme je suis une grande fan de téléréalité, pour ne pas dire « une experte », j’ai réuni tous les ingrédients gagnants afin de créer une téléréalité de Noël apte à se hisser au rang de tradition du temps des Fêtes à égalité avec la dinde, les échanges de cadeaux décevants et la chanson All I Want for Christmas Is You.

Avant de vous présenter cette nouvelle téléréalité, je tiens à préciser que tous les droits m’appartiennent, mais que si un producteur lit ceci, je suis ouverte à la négociation.

Ça vous intrigue? Bienvenue à Noël double académie!

L’aventure se déroule dans le fin fond de l’Abitibi en plein milieu de l’hiver, dans un décor digne du pôle Nord avec de la neige et des sapins à perte de vue. Le but est tout simple : former le nouveau couple père Noël-mère Noël qui fera vivre la magie des Fêtes à la planète entière. Le grand prix est semblable à celui d’Occupation double (merci de lire la suite avec la voix de Jay Du Temple) : le couple gagnant recevra une maison au pôle Nord annexée à une usine de jouets, une équipe de 150 lutins ainsi qu’un traîneau volant (rennes non inclus).

Et en bonus, puisque les participants et participantes de téléréalité ont souvent un projet musical pas trop loin dans leur manche (on salue Adamo, Olivier et Trudy!), les nouveaux père et mère Noël sortiront un album de Noël remix.

Les candidates et candidats sont donc répartis dans deux maisons, chacune recouverte de 500 000 petites lumières de Noël. L’émission est animée par Julie Ringuette, qui occupe le titre de fée des étoiles. Forte de son expérience à l’émission Elle a dit oui! (qui atterrira sur ELLE Fictions au printemps prochain), où elle s’intéresse à la magie du mariage, la voici dans une émission tout aussi magique et festive.

La saison commence avec tous les aspirants pères Noël et aspirantes mères Noël face à face sur le tapis rouge, les yeux bandés et portant des chandails de Noël laids. Au signal de la fée des étoiles (qui est bien énervée), tout le monde retire son masque et doit trouver la personne qui a un ugly sweater identique au sien.

Un chandail de Noël laid.
Crédits photo : La Baie d'Hudson


En duo, tout ce beau monde a ensuite une minute pour se poser des questions cruciales, afin de savoir s’ils et elles forment un bon match. « Sapin naturel ou artificiel? Décoration multicolore ou unicolore? Pour ou contre le lait de poule? » Une fois le temps écoulé, les duos peuvent décider de rester ensemble ou de voler le ou la partenaire d’un autre candidat ou candidate, comme dans un échange de cadeaux! Et pour rester fidèles à la tradition que les familles connaissent bien, certaines personnes sont contentes du résultat, tandis que d’autres gardent un air bête tout le reste de la soirée.

L’objectif de cette formation de couple express est de faire l’économie des deux-trois premières semaines qu’on observe dans bien des téléréalités. Parce qu’on va se le dire, de nos jours (et particulièrement à Occupation double), les candidats et candidates gardent juste leur « top 1 » et papillonnent bien peu!

Lorsque les couples sont créés, la vraie compétition commence. Stratégie, amitié, clan, chicane, joie, larmes : on se croirait dans un souper de famille dysfonctionnelle. Ou dans un épisode ordinaire de Keeping up With the Kardashians

Chaque semaine, les aspirants pères Noël et aspirantes mères Noël doivent faire des épreuves variées : nommer tous les acteurs qui ont déjà interprété le père Noël au cinéma, réciter la programmation de Ciné-Cadeau, dresser huit rennes sauvages, monter une comédie musicale en trois actes ayant pour titre Magie glacée, construire un traîneau, créer un duo de costumes pour un défilé de mode, assembler un jouet sans le manuel d’instruction (point bonus si c’est fait sans chicane), ou même reproduire le vidéoclip de la chanson White Christmas de Michael Bublé.

Au fil des semaines, lorsqu’un duo n’est pas performant, il risque de se faire éliminer par le panel de juges qui fait toujours son entrée sur l’air de Vive le vent, exécuté aux grelots :

  • Jay Du Temple est le juge lutin taquin. Oui, on l’a vu fâché pour la première fois dans Occupation double devant la tricherie d’Éloïse, mais il demeure le juge doux et compréhensif.

  • Denise Filiatrault est la Michelle Visage, la Simon Cowell, la Janice Dickson… bref, la juge intransigeante au franc-parler surnommée la reine des glaces! « À quelle heure le punch? » Joyeux Noël, merci bonsoir!

  • Ricardo est le juge culinaire, puisque le temps des Fêtes n’est rien sans bonne bouffe, et il a incontestablement le titre de professionnel gourmand de la nativité. Son épreuve en est une inspirée de Gordon Ramsay dans Hell’s Kitchen : goûte et refais. Les participants et participantes doivent goûter une recette et essayer de la recréer sans plus d’indications. Un classique.

À la suite des évaluations, trois bas de Noël sont accrochés au mur. Sur chacun d’eux est inscrit le nom des trois couples en danger. Chaque fois, il commence à neiger doucement en studio. Julie Ringuette, toute scintillante, déclare gravement : « Tous les couples qui trouveront une orange dans leur bas de Noël garderont leur place dans la course pour devenir le couple Noël du Québec. » La neige s’intensifie, les duos se précipitent sur leurs bas de Noël. Agrume, bonheur et soulagement pour les uns; charbon, larmes et déception pour les autres.

Et la course continue ainsi jusqu’à la grande finale, où les participants et participantes se font mitrailler de photos d’enfants et doivent appuyer sur le bouton « sage » ou « détestable », sans commettre d’erreurs.

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, cette idée me donne des frissons! N’est-ce pas le genre d’émission que vous regarderiez en rafale pendant votre congé des Fêtes, bien au chaud dans une doudou?

Et après quelques saisons, quand on sentira qu’on a fait le tour… BAM! Une édition TOUTE ÉTOILES!


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